Léon XIV dénonce la persécution des chrétiens et lance un appel pour la paix

Dans une déclaration empreinte d'émotion, le Souverain Pontife a dénoncé l'assaut terroriste brutal contre la paroisse Bienheureuse-Anuarite de Komanda, dans la nuit du 26 au 27 juillet. "Plus de quarante chrétiens ont été tués dans une église pendant une veillée de prière, et dans leurs propres maisons", a-t-il déploré, rappelant le bilan macabre de l'attaque. Les assaillants ont ouvert le feu sur les fidèles, tuant des hommes, des femmes et des enfants.

Léon XIV a confié les victimes à la miséricorde de Dieu et prié pour les blessés et tous les chrétiens qui subissent la violence à travers le monde. Dans un télégramme de condoléances, il avait déjà "imploré Dieu afin que le sang de ces martyrs soit une semence de paix, de réconciliation, de fraternité et d’amour pour tout le peuple congolais.

Le massacre de Komanda, écho d'une persécution en Afrique

Avec une grande émotion, le Souverain Pontife a dénoncé l'attaque "brutale" qui a frappé la paroisse Bienheureuse-Anuarite de Komanda, dans la province d'Ituri, dans la nuit du 26 au 27 juillet. Durant une veillée de prière, des rebelles ont pris d'assaut l'église, tuant plus de quarante fidèles, dont des femmes et des enfants. "J'ai renouvelé ma profonde tristesse", a-t-il déclaré, "et assuré confier les victimes à la miséricorde aimante de Dieu, tout en priant pour les blessés et tous les chrétiens du monde entier qui continuent de subir la violence et la persécution."

Ce drame tragique n'est malheureusement pas un cas isolé, mais s'inscrit dans une vague de violence plus large qui frappe les communautés chrétiennes d'Afrique subsaharienne. Le pape avait déjà, dans un télégramme de condoléances, "imploré Dieu afin que le sang de ces martyrs soit une semence de paix, de réconciliation, de fraternité et d’amour pour tout le peuple congolais."

Du Nigeria à l'Asie : des foyers de persécution multiples

Le drame congolais fait écho aux événements qui se multiplient au Nigeria, où les attaques contre les églises, les villages et les fidèles sont devenues une réalité quasi-quotidienne dans certaines régions du pays. La violence ciblée contre les chrétiens, qu'elle soit le fait de groupes terroristes ou de conflits locaux, est un phénomène qui s'intensifie.

Au-delà de ces deux pays, les foyers de persécution sont nombreux à travers le monde. Les chrétiens du Moyen-Orient continuent de faire face à des menaces constantes, notamment en Syrie et en Irak. En Asie, la liberté religieuse est gravement menacée dans des pays comme la Corée du Nord, le Pakistan ou la Chine, où les communautés chrétiennes sont souvent réduites au silence ou contraintes à la clandestinité. Ces tragédies rappellent que la persécution est une réalité globale, qui frappe les fidèles de toutes nationalités et de toutes dénominations.

Un appel au dialogue et à la coopération

Face à cette sombre réalité, le pape Léon XIV a offert un message d'espoir et une feuille de route pour la paix. En cette veille du cinquantième anniversaire de la signature de l'Acte final d'Helsinki, le 1er août, le Souverain Pontife a rappelé l'importance de ce document historique. "Animés par le désir de garantir la sécurité dans le contexte de la Guerre froide, 35 pays ont inauguré une nouvelle ère géopolitique", a-t-il souligné, ajoutant que cet acte avait mis un accent particulier sur la liberté religieuse.

La participation active du Saint-Siège à cette conférence a "contribué à favoriser l'engagement politique et moral en faveur de la paix", a précisé le pape. En conclusion, il a lancé un appel vibrant : "Aujourd'hui plus que jamais, il est indispensable de préserver 'l'esprit d'Helsinki', de persévérer dans le dialogue, de renforcer la coopération et de faire de la diplomatie le moyen privilégié pour prévenir et résoudre les conflits."

Le message du pape Léon XIV est clair : la prière pour les martyrs et les victimes de la persécution doit s'accompagner d'une action concrète en faveur de la paix. Face à la violence, l'espérance repose sur le dialogue et la diplomatie, deux piliers essentiels pour bâtir un monde plus juste et plus sûr pour tous.